Transports scolaires : c’est la chienlit !
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L’école de Lommerange est fermée depuis 2005. Un ramassage scolaire avait été mis en place avec transport vers Fontoy le matin et en début d’après-midi et retour à Lommerange à midi et à 16 h. Sans difficulté majeure sauf…
Le 1er février 2023, lors d’une rencontre avec Kéolis, le maire René André avait saisi le directeur de l’entreprise de transports du problème des bus qui arrivent à l’heure, de ceux, plus nombreux, qui arrivent en retard et de ceux qui n’arrivent jamais. Réponse lui avait été faite que le problème serait résolu à la rentrée des vacances d’hiver (2023). Douze mois sont passés. Lundi à midi, les primaires de Lommerange sont restés plantés sur le trottoir de Fontoy, le bus n’étant pas passé ou ne s’étant pas arrêté. Ce qui n’est pas chose rare.
Récidive le mardi à 16 heures où le bus ne s’arrête pas. Les parents sont appelés en catastrophe. Le maire également qui doit quitter une réunion, se déplacer à 16 h 45 avec sa voiture personnelle (couverture assurance ?) pour récupérer les deux derniers naufragés du transport scolaire qui ont été recueillis en mairie de Fontoy par Mathieu Weis et Dominique Balsamo, respectivement maire et directeur général des services de la commune.
Les parents ont dû se mobiliser, une fois de plus, pour aller récupérer leurs enfants, le service investi de cette tâche faisant défaut. Ce qui ne les étonne plus, la légendaire médiocrité du service rendu les ayant habitués à ce genre de sauvetage impromptu.
Sans oublier les enseignants qu’il faut saluer, qui ont à faire face à des retards systématiques le matin et qui ont à prolonger leur après-midi, au-delà de leur mission, pour assurer la sécurité des oubliés du transport scolaire.
A l’heure où le Smitu veut entamer son aggiornamento en s’adaptant aux exigences du transport contemporain avec des parents qui travaillent et qui angoissent au moindre défaut de prise en charge, il serait bien que les personnels soient dotés d’une feuille de route à jour et dont ils seraient informés. Ils sont astreints à des horaires, des parcours, des arrêts que parfois ils disent ignorer. Des manquements pouvant être source d’accidents et qui engageraient la responsabilité du service organisateur du transport.
Souvent, à 16 h 30 par exemple, au plus fort de la circulation transfrontalière, le bus s’arrête et dépose les élèves le long de la RD 58. Là où les élèves ont dit au chauffeur de s’arrêter et non pas à l’arrêt de bus dédié !
La direction de Kéolis est informée tout comme le président du Smitu. Il y a trop longtemps que le service se dégrade pour nourrir l’espoir d’un mieux. Beaucoup se demandent s’il ne serait pas préférable de viser un BNNS (bus à niveau normal de service) plutôt qu’un hypothétique BHNS (bus à haut niveau de service).