Sur le chemin de Sancy, à l’ombre d’un vieux frêne, se dresse un calvaire érigé en 1845 et qui porte l’inscription suivante : "Erigée (croix) par Madame Anne Marguerite NICOLAS, veuve de Jean-Pierre JACQUIN"
Hors le fait que ce calvaire fasse partie d’un patrimoine local devenu malheureusement trop restreint, cet havre de paix et de calme, vaut par l’attention qui lui est dévolue. Présentant l’ordonnance d’un cadre soigné, il incite à la sérénité.
Autrefois, abandonné de tous, livré aux épines et à la mauvaise herbe, il est aujourd’hui entretenu et mis en valeur de par la volonté et l’initiative d’un habitant.
Cet habitant, il y a quelques années et pour des raisons personnelles, s’était juré de consacrer de son temps à l’entretien et la mise en valeur de ce site, s’il était entendu dans un vœu formulé en un instant de son existence, où tout se bousculait et où l’essentiel se voyait mis en jeu au point de pouvoir faire basculer sa vie elle-même.
Entendu dans son vœu et respectueux de celui-ci, il maintient, depuis, les lieux en état et s’efforce de les agrémenter. Pour l’accompagner dans ses efforts, la commune a acheté un banc et un réceptacle à déchets qui ont été mis en place par cette personne.
L’ensemble, surtout en période estivale, donne l’envie de rassembler quelques minutes de son temps et de les mettre à profit pour s’asseoir à l’ombre, seul face à ses pensées, en ce lieu champêtre agreste et bucolique, propice au repos et à la méditation.