La commune de Lommerange s’engage dans l’aménagement d’un lotissement appelé"Hambois", en référence à une ancienne appellation du lieu-dit où se situe le projet.
Implantée dans un cadre champêtre, l’opération se situe à la sortie du village en direction de Trieux. La première phase de travaux qui s’engage aujourd’hui, concerne onze parcelles, le projet global devant en compter une trentaine.
Il faut rappeler qu’à défaut d’autres terrains communaux, l’emprise foncière consacrée à ce projet n’a pu être vouée à la construction qu’après approbation d’une carte communale en avril 2008.
Située à l’ouest du village et plantée de sapins en 1994, la parcelle de 2 ha 06 ares sur laquelle se situe le lotissement était soumise au régime forestier.
En 2008, elle était distraite du régime forestier moyennant la soumission à ce même régime de 2 ha 88 ares de terrains boisés situés par ailleurs. La réglementation dispensait la commune de l’autorisation de défrichement.
Le 6 janvier 2010, la commune lançait un appel à candidatures pour une concession d’aménagement en vue de la réalisation d’un lotissement.
Le 6 août 2010, la commune déléguait cette concession d’aménagement à la Sodevam. La Sodevam Nord-Lorraine, maître d’ouvrage de l’opération sous la direction et le contrôle de la commune de Lommerange, se voyait chargée de piloter les démarches nécessaires à la viabilisation des terrains et à la commercialisation des parcelles.
S’ensuivait, sur 2010 et 2011, une phase d’instruction et d’élaboration du projet obligeant aux formalités d’usage et à la sollicitation des avis des services et des administrations (archéologie préventive, hydrogéologue, Smitu, police de l’eau, conseil général, etc…). Deux points allaient éprouver quelque difficultéà se solutionner : le traitement des eaux pluviales et la sécurisation du débouché du lotissement sur la RD 58.
En août 2012, le projet intégrait les solutions préconisées par la police de l’Eau pour le traitement des eaux pluviales et se voyait validé par cette même autorité.
En septembre 2012, les services du Conseil Général de la Moselle validaient les plans du giratoire et le 19 septembre 2012, le conseil municipal autorisait le maire à signer la convention avec le CG 57 relative à cet aménagement qui serait à cheval sur la RD 58 et l’entrée du lotissement. A cette même date, le conseil municipal autorisait le transfert à la Sodevam des terrains nécessaires à l’aménagement de la première phase du lotissement.
Le permis d’aménager était accordé le 10 octobre 2012.
Le 3 décembre 2012, Bruno, de Jocas, directeur opérationnel de la Sodevam, venait faire le point avec les élus sur les étapes prévisibles du projet. Les travaux étaient attribués à l’entreprise Colas-Est pour ce qui concerne la voirie et l’assainissement et à MTP pour ce qui concerne les réseaux secs.
Le 28 janvier 2013, se tenait la réunion de démarrage des travaux qui regroupait la commune de Lommerange, maître d’ouvrage, la Sodevam, maître d’ouvrage délégué, AUP Lorraine, maître d’œuvre, le bureau d’étude Sirius, les concessionnaires (France Télécom, Portes de France-Thionville, le syndicat de production d’eau Fensch-Lorraine, ERDF, le Syndicat des Eaux de Fontoy et l’Unité Territoriale Routière de Thionville) ainsi que les entreprises adjudicatrices des travaux : Colas-Est pour la voirie et l’assainissement ainsi que MTP pour les réseaux secs.
Le 27 mars 2013, se tenait une réunion sur site regroupant ces mêmes services et entreprises. Le démarrage des travaux était prévu dans le courant des semaines 15 – 16. La durée des travaux, aménagement du giratoire compris, est évaluée à trois mois et demi.
Evoqué pour la première fois en 2008, ce projet a longtemps été considéré par certains comme une arlésienne. Il prend corps aujourd’hui.
Les informations relatives à cette opération sont disponibles sur le site internet de la Sodevam à la rubrique "offre".
Il est également possible de prendre contact au 03.82.59.10.81, en Mairie de Lommerange ou par notre page contact.
Sans pouvoir préjuger de l’accueil qui sera réservéà ce projet, il est intéressant de constater que sur les onze parcelles de la phase 1 du lotissement, neuf font l’objet d’une promesse de vente ou d’une réservation.