Les élèves du primaire de Lommerange sont emmenés tous les jours par les bus du Smitu jusqu’à l’école du Centre à Fontoy. Cette année a concordé avec des changements d’horaires à l’école et dans les transports.
Lors de sa rencontre avec René André, maire de Lommerange, Rémy Dick, président du Smitu, avait évoqué deux formules de transport. Soit une ligne dédiée, la M 94, spécifique aux élèves de Lommerange, soit l’utilisation de la ligne commerciale L 31, dont les horaires colleraient, promis juré, avec les horaires de l’école primaire. Cette option avait été retenue car plus économique.
Il ne faut toutefois pas omettre une particularité de taille. Le bus récupère les enfants de Lommerange à 7 h 33 et à 7 h 34 aux arrêts du cimetière et de la rue Jules Ferry. Se dirigeant vers Fontoy, il fait des arrêts au Pogin, aux Renards, rue du Dr Ringeisen, au Pont SNCF, à l’Eglise puis à la place des Fêtes qui correspond à l’arrêt de l’école.
Mais, y arrivant à 7 h 43 (1er arrêt), soit 20 minutes avant l’ouverture des portes de l’école du Centre, les élèves de Lommerange doivent rester dans le bus qui remonte vers l’Eglise, la Gare puis le collège où sont déposés les collégiens.
Les collégiens déposés, ce bus, toujours avec les primaires de Lommerange à l’intérieur redescend vers la place des Fêtes pour y arriver à 8 h 01 (2ème arrêt), une heure plus compatible avec l’ouverture de l’école qui se fait à 8 h 05. Et là, au deuxième passage, les élèves doivent descendre.
Ce décor étant planté, encore faut-il que sa compréhension soit partagée par les conducteurs et les élèves.
Jeudi le bus était en retard à Lommerange. Pressé, le chauffeur faisait l’arrêt du cimetière et zappait l’arrêt principal pour filer directement au collège à Fontoy…
Ce vendredi, le bus a pris en charge les primaires et les a déposés Place des Fêtes à Fontoy, sous la pluie et vingt minutes avant l’ouverture de l’école.
Soit des enfants en bas âge abandonnés sur une place des fêtes vide de tout passage à cette heure-là. Des enfants qui ont meublé le quartier libre qui leur était accordé en profitant des jeux d’extérieur de cette place.
Si certains ont bien ri, il n’est pas évident que ce scénario soit du goût des parents qui entendent réagir.