Tous les jours que Dieu fait, hors trois ou quatre...
Francine Geauffroy assure le portage du journal au domicile d'une quarantaine d'abonnés lommerangeois auxquels se rajoutent les abonnés du Pogin à Fontoy.
En route bien avant l'aube, elle-même ou son mari opèrent dans la discrétion. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse beau, ils mènent à bien leur tâche avant les premières lueurs de l'aube. Habitués à arpenter les rues du village dans la pénombre de la nuit, ils assurent un service qui se caractérise tellement par son effacement et sa régularité qu'on ne le soupçonne même plus. Cinq heures du matin est, en effet, l'heure à laquelle, été comme hiver, l'insomniaque ou le lève-tôt lommerangeois peuvent espérer se plonger dans les nouvelles de leur quotidien. Toute variation de cet horaire ne peut qu'être imputable à la livraison tardive des journaux pour des raisons fortuites, comme l'épisode neigeux de ce mois de décembre.
Anecdotique mais, ô combien significatif, ce portage de journaux au Pogin remontant à quelques jours à peine, que Bernard Geauffroy est allé faire à pied à partir de Lommerange parce que l'état de la RD 58, encombrée par la neige, n'autorisait pas l'usage de sa voiture. Attitude méritoire mais non revendiquée en tant que telle par son auteur car jugée tout simplement normale. Un rapport à la tâche à accomplir qui incite au respect.