Dans certaines localités, la marge des limites du ban communal héritait, parfois de l'appellation "A la fin de tout'. Une appellation pouvant être justifiée par l'éloignement du lieu-dit ou, dans le cas présent, par le désintérêt qu'on lui porte.
Les automobilistes ayant utilisé, cet hiver, la RD 58 entre Lommerange et Trieux ont eu à constater, bien souvent qu'entre, le cimetière de Lommerange et la Meurthe et Moselle, on ne faisait pas grand cas du traitement hivernal de la chaussée.
Les chasse-neige et sableuses venant de la Moselle font demi-tour au cimetière de Lommerange, le tronçon Trieux-cimetière de Lommerange devant être traité par la Meurthe et Moselle, paraît-il, en vertu d'une convention signée entre les départements 54 et 57.
Il serait intéressant de connaître le statut exact de cette portion de route qui ne comporte pas d'aire de retournement pour les engins. La sableuse qui dépasse le cimetière de Lommerange doit aller jusqu'à Trieux pour faire demi-tour. Idem pour celle de Meurthe et Moselle qui voudrait traiter la route jusqu'au Gros Chêne (frontière départementale) : elle doit aller jusqu'au cimetière de Lommerange pour faire demi-tour.
Alors, pourquoi les deux départements ne trouveraient-ils pas un terrain d'entente qui ne coûterait que le prix du sel et l'usure de la lame de déneigement sur une distance d'un peu plus de un kilomètre.
Les utilisateurs de la RD 58, côté mosellan, et de la D 145, côté meurthe-mosellan, attendent de pouvoir bénéficier des mêmes attentions que tous les utilisateurs des routes de niveau 3. N'affrontent-ils pas les aléas climatiques extrêmes, bien souvent, que pour aller à leur travail ?