La loi faisant du 14 juillet une journée de Fête nationale annuelle a été promulguée sous la troisième république le 6 juillet 1880. Annexée depuis 1871, notre région était alors allemande.
A Lommerange, pas de défilé militaire, pas de feu d’artifice, pas de bal ni de concert, pas de retraite aux flambeaux mais une simple distribution de friandises aux enfants de moins de 14 ans.
Les friandises du 14 juillet, c’est une vieille tradition reprise par les plus anciens du conseil municipal qui, eux-mêmes, l’ont héritée de leurs prédécesseurs et qui s’est perpétuée au fil des ans.
D’où vient cette tradition ? Une possible explication avait été avancée dans les colonnes du RL, il y a quelques années. Des lecteurs rapportaient que leurs parents qui avaient fréquenté l’école allemande pendant l’annexion (1871-1918) recevaient tous les ans, le 27 janvier, date anniversaire de la naissance de l’empereur Guillaume II, des petits pains.
Après la Grande Guerre, l’Administration française ne voulut pas supprimer cette tradition et continua à distribuer des petits pains. La distribution fut néanmoins reportée au 14 juillet, jour de la Fête nationale, qui marquait, par ailleurs la fin de l’année scolaire. Une tablette de chocolat puis des friandises auraient remplacé symboliquement le petit pain.
Donc, cette année, à l’occasion de la Fête Nationale, les enfants de moins de quatorze ans ont eu droit ou auront droit pour ceux qui étaient absents, à leur colis de friandises généreusement distribué par Stéphanie Chesnais et Cindy Dulac du conseil municipal.
Ces colis concernent soixante-quinze enfants comme l’an dernier (Ils étaient 38 il y a seize ans) dont la cadette, Clara, sept mois.
