Avec chaque année, entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique déversées dans les océans, il pourrait y avoir, en 2050, plus de plastiques que de poissons dans les mers, nous dit-on.
Le milieu terrestre n’est pas en reste. Combien de tonnes de dépôts sauvages et de déchets de toutes sortes sont extraits chaque année de nos milieux naturels fragilisés ? Extraits parce qu’ils peuvent l’être. Ne parlons pas des poisons qui s’y sont infiltrés ou de ce qui peut être enterré incognito.
Bien que tous les déchets puissent être ramassés et triés, nombre d’entre eux sont abandonnés dans la nature par des individus irresponsables et peu scrupuleux. Leur liberté d’aller et venir les amène à tout oser. Même pris sur le fait, ils savent qu’ils ne risqueront rien. Ce qui fait que les pollueurs ne sont que rarement les payeurs. Les collectivités et leurs contribuables y pourvoient en se substituant au devoir de réparation des délinquants. Plainte ne sera pas déposée en gendarmerie.
Mise à jour du 09 mars: Article du Républicain Lorrain : 
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Dépôts sauvages
