Les jours se suivent et se ressemblent parfois.
Un chien, c’est joueur, ça occupe, ça fait une compagnie, ça demande des caresses ou des soins, ça se promène. C’est mignon tout plein et bien vu.
Un chien, c’est horrible, détestable, écœurant quand, faute d’avoir gardé les yeux rivés au sol, on écrase sous sa chaussure une fiente globuleuse plus ou moins dure et malodorante.
Alors là ! Difficile de faire passer son cabot pour la huitième merveille du monde et son maître pour un parangon de respectabilité.
Il en résulte de l’acrimonie et de la rage qui sera contenue ou pas et dont le pauvre animal dépendant d’un maître mal éduqué pourrait faire les frais.
A savoir que dans quelques rues de Lommerange, on se plaint toujours de déjections que l’on pourrait croire ciblées pour certaines.
Par amour pour la gente canine, « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais qu’on te fît ». Au risque de titiller une exaspération légitime et de poser la question :
« Comment leur mettre le nez dans la crotte, quand ils ne voient ni que c'est de la crotte, ni que c'est leur crotte ? » (Elsa Triolet)