Cela avait commencé le 2 juillet. Les volets des vestiaires de foot dont la peinture avait été refaite, avaient été flammés et noircis. Un comportement dont on n’a pas l’habitude à Lommerange où les équipements, et notamment ceux mis à disposition du foot, sont respectés.
Deuxième atteinte au briquet, le 8 août où le plexiglas du panneau d’affichage de l’arrêt de bus avait été partiellement brûlé, probablement à l’aide d’un briquet utilisé comme chalumeau.
Troisième atteinte, sur ce même panneau d’affichage le jeudi 26 août, avec, cette fois-ci, un plexiglas entièrement brûlé et quasiment traversé par la flamme.
Quatrième jeu de pyromane, le vendredi 27 août en fin d’après-midi avec l’incendie de la poubelle installée près de la Croix Thomas. Le feu et la fumée avait alerté un élu qui, se déplaçant sur les lieux, avait rencontré deux adolescents, non originaires de Lommerange, qui lui avaient déclaré avoir vu le feu « et des jeunes qui s’étaient sauvés en courant ». L’élu, et le maire qui l’avait rejoint, n’avaient pu repérer d’autre présence humaine que la leur.
Ces comportements inquiètent de par leur fréquence tout autant que par la gradation constatée de leur caractère de gravité. Souci de briller vis-à-vis de copines et copains ruraux restés à l’écart de phénomènes urbains ? Les auteurs de ces actes mériteraient en premier lieu plus d’intérêt de la part de leurs parents, une surveillance et une autorité qui ne les autorise pas à traîner dehors à toute heure du jour ou de la nuit.