En photographie, le talent peut s’assimiler à la faculté de transcender une image simple en lui donnant une noblesse et une fraicheur susceptibles de la réinventer.
C’est ce qu’a fait Denis Rebadj, virtuose de la photographie, en capturant la splendeur de cette plante commune qu’est la primevère des bois pour la transmuer en œuvre d’art pouvant symboliser à elle seule l’arrivée du printemps.
C’est ce que fait aussi la nature au travers de cette plante accrochée à un endroit improbable du mur de l’ancien presbytère, plante dont les capitules (inflorescences) offrent une large surface d’atterrissage aux insectes butineurs qui s’y posent pour se charger de pollen.