En raison des problèmes « d’incivilité» rencontrés, les communes voisines suppriment les bennes à déchets verts. Lommerange a, jusqu’à présent, étéépargnée par des comportements dits pudiquement inciviques. Son sort ne ressemblait en rien à celui de Tressange, Fontoy ou à celui d’autres communes.
Comme le dit le poète, on sait que rien n’est jamais acquis à l’homme (ni à la collectivité) et qu’il suffit d’un malfaisant fielleux pour faire basculer un équilibre ambiant. Des mots crus car il est temps d’arrêter d’abuser de la sémantique pour déresponsabiliser les comportements coupables.
Un individu est allé déverser un fatras de branches de haies et d’aubépines à côté de la benne à déchets verts, fatras qu’il a fallu réduire et entasser tant bien que mal sur la benne. Les services techniques de la commune s’en sont chargé et on sait de qui on parle quand on évoque les services techniques locaux.
Guy Bedos disait : « Pour les aveugles, on dit non-voyant, pour les sourds, non-entendant, et pour les cons, non-comprenant ». Les non-comprenant devraient savoir qu’il n’est pas difficile de flécher les endroits où ont été coupées des haies.
Hors le déplaisir de devoir rattraper la désinvolture insolente d’un individu, un tel comportement est une marque de non-respect pour les citoyens et une menace pour la collectivité qui pourrait se voir privée de cette commodité que constitue la benne à déchets verts.
Nous ne parlerons pas du gros bois mis dans la benne, gros bois qui n’y a pas sa place et qui aurait fait le bonheur d’une personne se chauffant au bois.
Nous ne parlerons pas des déchets de palette truffés de clous et des autres déchets qui y ont été jetés en catimini.