Un utilisateur de la piste cyclable Lommerange-Fontoy a eu la désagréable surprise de trouver un chevreuil mort le long de cet axe de circulation douce réservée aux modes non motorisés et non polluants.
Le chevreuil, un brocard, avait la cuisse arrière gauche quasiment arrachée. De l’avis d’un élu, chasseur par ailleurs : « Un exemple de manque d’éthique, pas de recherche au chien de sang. Avec une balle comme ça, il n’a pas pu courir 500 mètres ».
D’autres osent une blessure due à un matériel agricole, ce qui est très improbable selon des avis autorisés. L’explication est à rechercher du côté des chasses et des réserves.
On peut se demander à quand un accès plus draconien au permis de chasser et des contrôles plus sévères des pratiques cynégétiques ?
Dans nombre de chartes éthiques, on peut lire : « J’effectue des tirs raisonnés. Afin de ne pas faire souffrir inutilement le gibier, je proscris tout tir hasardeux…J’organise la recherche de tout gibier blessé. Je fais systématiquement appel aux chiens éduqués pour la recherche au sang, chaque animal perdu étant à inscrire comme un échec cynégétique et un gâchis des ressources naturelles.»
La conception d’un idéal est toujours loin de sa réalisation, « Il y a loin de la coupe aux lèvres.» Et ce ne sont pas les soutiens du nouveau ministre de la Justice au Président des chasseurs Willy Schraen connu pour soutenir la chasse à la glu et vouloir abattre (?) piéger (?) les chats se trouvant à plus de 300 mètres des habitations qui mettront un peu de plomb (sans jeu de mot) dans la tête de certains fébriles de la gâchette qui jettent le discrédit sur l’ensemble des nemrods.