Quoi de plus provocateur et désagréable que de poser le pied sur un résidu excrémentiel parfois savamment oublié devant son portail ou sa boîte à lettres ?
Les déjections canines se classent dans le top 3 des récriminations citoyennes. Aussi adorables que puissent être nos chiens, leurs crottes posent problèmes et ne sont pas acceptées car ne relevant pas de la fatalité.
Par mesure d’hygiène publique, les résidus de crottes sont interdits sur les voies publiques, les trottoirs, les espaces verts publics, les espaces des jeux publics pour les enfants.
Tout propriétaire est tenu de procéder au ramassage des déjections de son animal sur le domaine public tout autant que sur le domaine privé des autres. L’infraction est passible d’une amende de 1ère classe.
La divagation des chiens ne fait quasiment plus partie du paysage, ce que l’on comprend de la part de maîtres qui aiment leur animal, si ce n’est un chien autant habitué qu’habituel que l’on voit régulièrement vagabonder rue Emile Zola avant que de s’en retourner chez lui à l’autre bout du village.
Par amour pour les animaux qui ne méritent pas l’ire publique et par respect pour les concitoyens, le respect de quelques règles du vivre ensemble devrait maintenir de l’huile dans les rouages d'un relationnel qui, à défaut, pourrait devenir grinçant.