Dans ses « Réflexions définitives sur l’au-delà», Frédéric Dard, avec le cynisme qu’on lui connait, prétendait qu’à la première Toussaint, les chers défunts faisaient toujours le plein et qu’ensuite, le temps faisait son boulot.
Vrai, peut-être en certains endroits, mais pas à Lommerange où, malgré un temps exécrable, la plupart des tombes ont été visitées, rafraichies et fleuries.
Des tombes récentes ou moins récentes, du nouveau et de l’ancien cimetière, voisinent avec un carré dix-neuvième siècle qui fait de ce lieu de repos un véritable livre d’histoire. La mémoire du hameau pour reprendre les mots du poête.