Le retour des hirondelles a été un grand moment d’émotion. Elles ont apprécié de retrouver les bâtiments accueillants et les nids où, pour la plupart, elles ont vu le jour.
C’est le cas pour les demoiselles ayant posé pour cet article, qui sont de la même lignée que celles qui l’an dernier et les années d’avant, avaient investi les poutres du garage de Patrick Compe. Peut-être même certaines d’entre elles étaient déjà là, une hirondelle vivant de cinq à douze ans selon les espèces
Pour continuer à profiter de leur présence, il ne faudrait pas que les insectes, leur seule source de nourriture, leur manquent. Ce qui remet en cause l’usage des insecticides et des pesticides.
Il ne faudrait pas non plus les priver de leur habitat traditionnel, des nids en coupe largement ouverte vers le haut, patiemment construits dans des garages, granges, écuries ou autres locaux
Chaque année, on dénombre moins d’hirondelles et, si cette absence n’empêche pas la terre de tourner, une belle saison sans hirondelle pourrait présager un sombre avenir pour nous autres humains.