On connaît Patrick Compe pour son dévouement envers autrui, un dévouement exceptionnel qu’il a toujours inscrit dans son engagement de tous les jours, que ce soit en tant que pompier, élu municipal ou bénévole de la Croix Rouge.
On sait son intérêt pour le jardin et pour les plantes de nos terroirs. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est un amoureux des hirondelles d’écurie qu’il sait menacées et qu’il veut aider dans un environnement de plus en plus hostile.
Tous les ans, ses hirondelles reviennent dans son garage où elles nichent contre les poutres du plafond : quatre nids, cette année.
Il accepte les contraintes que ces demoiselles imposent. Elles entament leur journée et se couchent à l’heure qu’elles ont décidée. Ce qui l’oblige à ouvrir portes ou fenêtres tôt le matin et à ne les refermer que le soir venu, lorsque les parents ont réintégré le nid. Une ouverture leur reste ménagée en permanence pour qu’elles puissent aller et venir à leur gré.
Au chapitre des désagréments, l’obligation de déployer une feuille de journal sous les nids pour y recueillir les déjections des quatre familles hébergées. Un désagrément vite compensé par la satisfaction d’apporter son écot à une nature mise à mal par les temps modernes, et sa certitude de contribuer à pérenniser des espèces sérieusement menacées.