Les abords du calvaire situé en bout de la rue Jules Ferry font l’objet de toute l’attention d’une personne âgée qui avait fait vœu d’entretenir les lieux alors qu’il était touché par une grave maladie. Vœu dont il ne s’est pas départi depuis une quinzaine d’années. La commune y avait installé un banc qui faisait le bonheur des promeneurs.
Récemment, cette personne a eu à constater que les vasques et jardinières qu’il avait mises en place avaient été renversées. Un acte de vandalisme gratuit mais dont la résonnance émotionnelle sera forte pour cet homme qui discrètement s’imposait de respecter au fil des ans son serment.
Les trublions, jeunes ou plus âgés, à l’origine de cet acte pourront peut-être se targuer d’avoir réussi à démotiver une bonne volonté. Il y a gros à parier que ni eux-mêmes ni leurs parents ne viendront compenser par leur engagement le recul auquel ils auront contraint un octogénaire abattu.