Ayant jeté leur dévolu sur une maison de Lommerange, iIls ont cohabité avec le maître des lieux pendant plus d’un mois. Certainement beaucoup plus, alors que ce dernier ne le savait pas.
Tous les soirs, à la nuit tombée, vers 19 h 15, ils montaient les quelques marches des escaliers de la maison pour venir se nourrir des croquettes des chats.
Plus la mauvaise saison avançait, plus il devenait inquiétant de toujours les voir, ce qui signifiait qu’ils n’entraient pas en hibernation. Un comportement déconcertant.
Lors des épisodes neigeux que nous avons connus, ils traversaient le tapis de neige qui couvrait le sol pour se diriger vers leur pitance.
Interrogé, le centre de soins des animaux sauvages, attribuait le comportement décalé de ces deux hérissons à des réserves insuffisantes leur interdisant d’hiberner et se proposait de les examiner.
Dès le lendemain, nos deux erinaceus-europaeus étaient amenés dans cette structure qui attribuait leur état à une parasitose interne.
Ils y seront soignés et hébergés jusqu’au printemps avant de se voir relâchés dans le milieu naturel.