Un feu de cheminée survenu dans une habitation de la rue Emile Zola a mobilisé, mercredi en fin d’après-midi, trois véhicules et plus d’une dizaine de sapeurs-pompiers de 16 h 30 à 20 h 30.
Les difficultés particulières s’attachant à ce feu de cheminée et notamment les difficultés d’accès à la toiture, compliquées par la densité des réseaux aériens d’électricité et de téléphonie ont empêché les soldats du feu d’avoir recours à la grande échelle. Ils ont dû faire appel au bras élévateur articulé stationné à Yutz.
Pas de problème humain hormis la gêne et la tension que ne manque pas de provoquer un sinistre chez les propriétaires du bien. Par contre il y a lieu d’enregistrer les dégâts matériels habituellement constatés en de telles circonstances et notamment des dégâts au conduit de cheminée.
Plus rares qu’il y a quelques années, les feux de cheminée qui peuvent atteindre de très hautes températures (1 000 degrés Celsius) peuvent amener la chaleur de la cheminée en feu à passer à travers la maçonnerie et à étendre le feu vers d’autres parties de la maison, indépendamment de la formation de gaz toxiques tels que le monoxyde.
Mémoire du corps local de sapeurs-pompiers dont il fut le chef de corps de 1983 à 2002, Patrick Compe, lieutenant honoraire des sapeurs-pompiers, rappelle que les feux de cheminée furent au nombre de 3 en 1986, de 5 en 1987, de 6 en 1988, de 7 en 1989, de 6 en 1990, de 2 en 1991, de 5 en 1992, de 3 en 1993, de 2 en 1994, de 0 en 1995 et en 1996, de un en 1997, 1998 et 1999.