Ce dicton «Eau de février vaut jus de fumier »: s’avère particulièrement adaptéà la météo diluvienne des trois dernières semaines. Terres arables, prés, forêts, jardins ont été littéralement rincés.
Si longue et éprouvante qu'elle soit, cette fin d'hiver copieusement arrosée devrait être une bénédiction pour ceux qui cultivent la terre, car la pluie porte en germes la promesse de récoltes abondantes, d'arbres vigoureux.
Contrairement aux pluies d'été qui s'évaporent au contact des sols brûlants ou sont transpirées par les plantes, les précipitations hivernales ont en effet l'immense mérite d'être intégralement «bues» par la terre qui reconstitue ainsi ses réserves hydriques.
Quand les grandes chaleurs reviendront, les racines n'auront pas besoin d'aller trop loin pour trouver ce salutaire «jus de fumier».
D’où l’expression.