« J’aime le son du cor, le soir au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.»
Chacun se souvient de ces vers d’Alfred de Vigny sans pouvoir obligatoirement imaginer la sonorité de l’instrument évoqué.
Evolution de la corne d’appel, le cor de chasse fut, à l’origine, jouéà la chasse. Par la suite, il désigna avec la trompe de chasse un même instrument. La distinction qui se fit par la suite sépara le cor de chasse désignant le cor dans un emploi de musique de salon et la trompe de chasse désignant l’instrument pour jouer les fanfares de chasse.
Ce dimanche 16 octobre, un équipage de sonneurs de trompes de chasse de l’association « Les Echos de la Vallée de l’Orne » donnera une démonstration d’un art inscrit depuis 2015 par le Ministère de la Culture au patrimoine culturel immatériel de la France.
Son intervention débutera devant l’église, entre 8 h 45 et 9 heures, où plusieurs sonneries seront données. Elle se poursuivra dans l’église, au début de la messe prévue à 9 heures, avant que les sonneurs ne rejoignent leurs collègues chasseurs qui se livreront à la première battue de la saison sur leur lot de chasse lommerangeois.
Cette intervention des sonneurs, qui ne seront pas en livrée d’apparat, est à mettre à l’actif de la mairie, du conseil de fabrique et de l’adjudicataire de la chasse, Denis Caramelle. Sans oublier les curés de la communauté de paroisses qui ont accepté d’avancer l’heure d’un office communautaire qui, outre les fidèles habituels, pourrait attirer un certain nombre de curieux.