L’abandon de détritus sur la voie publique est, depuis le décret du 25 mars 2015, passible d’une amende de contravention de 3ème classe (450 €).
Pourtant, les décharges sauvages n’ont jamais été aussi nombreuses. On peut se demander pourquoi. Ne serait-ce pas parce qu’il y a distorsion entre la théorie de la réglementation et la réalité de la répression ? En admettant que l’idéal serait de faire adhérer tout un chacun au respect de l’environnement.
Mais, à défaut, les communes continueront à pallier les incivilités des uns et des autres en supprimant les décharges sauvages aux frais des contribuables. Ainsi, chacun sera convaincu que la nature est propre et que la loi est respectée. Sauf à regarder sur sa feuille d’impôts qu’impactera immanquablement la prise en compte des insuffisances de ses congénères.