Depuis une semaine, les artisans de l'entreprise Bodet s'activent dans le clocher de l'église. D'où des cloches devenues muettes et une horloge désespérément arrêtée. La raison de cette intervention : une poutre d'assise du beffroi qui menaçait ruine et l'axe de Marie-Françoise (la cloche de 1923) qui accusait un gros coup de fatigue.
Le beffroi.
Le beffroi n'est pas seulement cette tour caractéristique de certaines villes du Moyen-Age . Il est, d'une manière plus générale, le bâti en charpente qui porte les cloches à l'intérieur du clocher. Exécuté en chêne massif de qualité, il prend en compte les efforts verticaux et horizontaux développés par les cloches en volée.
Indépendant de la maçonnerie du clocher, il est chargé d'absorber les vibrations et les efforts créés par le balancement des cloches afin qu'elles ne soient pas transmises au bâtiment.
Dans le cas présent, la grosse poutre d' assise située sous les abat-sons ouest du clocher particulièrement exposés à la pluie battante, avait subi les outrages du temps et des intempéries jusqu'à en être gravement fragilisée au point de risquer une rupture qui se serait avérée catastrophique pour l'ensemble de l'édifice.
Cette poutre a été remplacée par un IPN (poutrelle I à profil normal) qui compensera la poutre défectueuse. D'entrée d'eau, il n'y en a plus, l'ouverture de maçonnerie des abat-sons ayant étéétanchéifiée par une obturation en acier galvanisé.
En plus des travaux de renforcement du beffroi, l'entreprise Bodet reconnue en France comme l'entreprise spécialiste de l'activité campanaire, procèdera au remplacement des axes de la cloche Marie-Françoise et à leur remise à niveau.
Ces travaux évalués à 7 839 € TTC seront pris en charge par la Communauté d'Agglomération Portes de France-Thionville. La participation proposée au Conseil de Fabrique étant de 650 € TTC.