Ces deux "hérons" d’une blancheur immaculée et au long bec jaune sont en fait des grandes aigrettes (Casmerodius albus). Ces oiseaux d’une longueur de 95 cm pour une envergure supérieure à 150 cm et un poids allant de 1 à 1,7 kg ont bien failli disparaître au début du 20ème siècle, victimes de la plumasserie, (commerce des plumes utilisées dans la mode et l’ornementation).
Classées espèce protégée, on les observe de plus en plus souvent dans nos régions pendant la période de l’hivernage, de l’automne au printemps, sur les rives des étangs et des cours d’eau.
Les grandes aigrettes se reproduisent essentiellement en Asie et dans l’Est de l’Europe où elles s’installent en colonies dans les roselières. Elles se nourrissent essentiellement de poissons, n’hésitant pas à capturer accessoirement insectes, amphibiens et reptiles. Cohabitant bien souvent avec les hérons cendrés, elles ne laissent pas l’observateur indifférent du fait de leurs mouvements emplis de grâce et d’élégance.