Relancée en 1995, après de longues années d’interruption, la treizième édition de la nouvelle Saint Léger a été célébrée, comme chaque année, le premier samedi d’octobre. Cette fête profane, aujourd’hui en marge de sa dimension religieuse d’antan, marque la fête patronale de Lommerange, dont l’église, comme de nombreuses autres églises de France, est consacrée à Saint Léger.
Un saint que l’on fête sans plus trop savoir qui il était, sinon un évêque d’Autun, né au septième siècle en Neustrie, (royaume mérovingien rival de l’Austrasie que l’on connaît un peu mieux car la capitale en était Metz), qui eut les yeux crevés et fut assassiné par Ebroïn, le maire du palais de Neustrie.Loin de ces références qu’il paraît presque incongru d’aborder aujourd’hui, il importait d’offrir aux habitants, jeunes et moins jeunes, ainsi qu’à leurs amis, leur rendez-vous annuel avec la fête du village, un rendez-vous qui se décline depuis des années sous la forme d’un repas dansant sous chapiteau.
Cent cinquante personnes avaient répondu à l’invitation lancée par le Football Club de Lommerange, organisateur de cette soirée qui se prolongea jusque tard dans la nuit.
Au menu, comme les années précédentes, était proposée une choucroute garnie concoctée par l’Auberge Alsacienne tandis que l’animation musicale avait été confiée au même DJ que l’an dernier.
Le Football Club de Lommerange, une fois de plus, a fait face à ses obligations et a menéà bien cette énième animation de l’année, comme il avait menéà bien plusieurs autres animations telles que le feu de la Saint Jean, la journée kicker, etc…
Autant de rendez-vous qui ponctuent agréablement le déroulement d’une année qui serait sans attrait, sans saveur et sans odeur en l’absence de celles-ci. Rendez-vous à l’année prochaine.