Ce triptyque qui reprend trois scènes de la vie lommerangeoise est l’œuvre de Gaëlle Zanconato, une jeune artiste locale, qui excelle d’habitude dans le registre surréaliste d’un imaginaire féerique et merveilleux peuplé de druides, trolls, korrigans ou elfes.
Cette fois-ci, Gaëlle s’est essayée, avec un égal bonheur, à un art plus conventionnel et classique reprenant trois tableaux emblématiques de la vie locale : l’église Saint Léger, le tilleul et le monument aux morts, la chapelle Sainte Apolline.Elle a innové aussi en abandonnant ses supports traditionnels tels que papier, toile ou panneau de bois pour s’exprimer sur un support inédit, en l’occurrence un vieux banc d’école.
De la belle ouvrage dont les trois thèmes synthétisent la représentation idéale que l’on peut se faire du village ou garder en mémoire après qu’on l’eût quitté.
Trois thèmes forts qui respectent la symbolique historique d’une collectivité dont le symbole républicain supposé, l’Arbre de la Liberté (1794), se fond avec les deux symboles religieux qui le jouxtent, l’église qui lui est antérieure (1775) et la chapelle qui lui est postérieure (1874).