Lors des travaux de réfection des soubassements des murs du chœur de l’église de Lommerange, une photo numérique n’a donné la plénitude de son contenu qu’à son examen sur un écran d’ordinateur. Insignifiante, au premier regard, parce qu’apparemment inexploitable du fait de sa non lisibilité en raison de la poussière qui uniformisait la surface du sol, cette photo a révélé, après examen approfondi, les contours d’une croix, gravés sur un mortier de ciment inscrit dans un rectangle de 186 cm par 83 cm.
Ce rectangle étant constitué par une bordure de carrelages dont on ne peut préciser la date de la mise en place. A l’intérieur de ce rectangle, on peut déceler une croix avec une base évasée se terminant par une demi-sphère. Les bras et la tête de la croix comportent des bouchons d’embout.Dans l’évasement inférieur de la croix, s’entrecroisent deux ossements. L’église étant orientée est – ouest, la tête de la croix regarde le sud. Le sol nettoyé, les contours de cette croix, surlignés à la craie, permettent de saisir le graphisme particulier et saisissant de cet emplacement qui se situe au fond de l’église, entre l’autel et le mur constituant le fond du chœur.
D’aucuns devaient avoir connaissance de l’existence de cet emplacement. Il semblerait qu’ils ne soient plus de ce monde. Quelle en est l’origine ? Quelle en est l’explication ?
Faut-il se référer à l’opuscule édité sur Lommerange par joseph Muller, il y a une vingtaine d’années, et qui évoque "le dernier acte signé du mois d’avril 1748 par Collas Jean-François qui prit possession de la cure de Lommerange le 24 mai 1703 et qui fut enseveli en l’église de Lommerange avec sa sœur, Mlle Colas…" ?
Hors cette indication tirée des archives de la paroisse de Lommerange, toute information susceptible d’apporter un éclairage sur ce particularisme de l’église Saint Léger , par ailleurs riche en histoire, serait la bienvenue.