Les premières étaient apparues le week-end des Rameaux soit le 2 avril.
En cette fin de matinée pluvieuse du 14 août, elles s'étaient regroupées en nombre sur les fils de la rue Jules Ferry, leur habituel lieu de rassemblement avant le grand départ.
Phénomène rarement vu et pouvant interroger un néophyte de l’observation animale, ce jour là, des dizaines d’hirondelles étaient agrippées au crépi de la maison de Michel et Chantal, sous l’auvent de toiture bien à l’abri de la pluie.
Aujourd’hui, elles ne sont plus là. Seules quelques unités isolées zèbrent encore le ciel de leur vol.
Elles ont agrémenté au fil des siècles de nombreuses légendes. Elles sont annonciatrices du printemps et de présages heureux. Oiseaux porte-bonheur, symboles de liberté, de fidélité, de courage, elles incarnent un ensemble de qualités qui ne devraient que réjouir les propriétaires des lieux où elles s'installeront à leur retour.