Alors que partout ailleurs, il semble plus facile d’éteindre l’éclairage que de le maintenir en fonction, à Lommerange, l’éclairage public fait de la résistance.
Hormis la rue Emile Zola et l’allée Hambois où, tant bien que mal, l’éclairage public se coupe à 23 heures pour reprendre à 5 heures du matin, les autres rues ne se laissent pas faire, refusant de se couper à l’heure programmée ou soi-disant programmée, prolongeant, après qu’elles se soient coupées et parfois rallumées, l’éclairage jusqu’à point d’heure.
Ce qui, à plusieurs reprises, a nécessité une intervention manuelle pour éviter que l’angelus de midi ne s’égrène à la lumière des lampes au sodium.
Les appels à l’entreprise sont quotidiens ou biquotidiens. Rien n’y fait. Hormis l’explication du sortilège pesant sur le réseau, on s’interroge sur une horloge rétive quand les dents les plus dures questionnent la technicité actuelle ou passée mise en œuvre. Car les humains, aussi performants qu’ils aient pu avoir été ou à l’inverse, aussi médiocres qu’ils aient pu être, désignent souvent le responsable dans la méconnaissance la plus totale des tenants et aboutissants du problème.
Quels que soient ceux-ci, affaire à suivre en espérant que la question sera résolue avant le retour à l’heure d’été.