« La brume étreint la campagne. Elle recouvre tout, trahit les formes et les ombres, trompe les distances, donne aux silhouettes des contours estompés et tremblotants.
Elle étouffe les bruits et atténue les sons. Les choses et les êtres-vivants ne se voient qu’au tout dernier moment.»
Des conditions idéales pour approcher avec la plus grande discrétion ces grues cendrées lors de leur halte migratoire et réussir un cliché de qualité.
Avec cette photo, Denis Rebadj montre que le brouillard n’est pas obligatoirement déprimant et qu’il a cette extraordinaire faculté de masquer et de mettre en valeur, tout à la fois, objets inanimés et êtres vivants.