Deux arrêtés préfectoraux en deux jours soulignaient les dangers d’une soirée dont on ne pouvait prévoir les turbulences.
Il en avait découlé une rafale d’annulation des fêtes prévues dans la région dont celle de Lommerange.
Avec quelque retard, les vannes du ciel s’ouvraient dispersant ceux qui avaient négligé les interdictions administratives. La tempête se mettait à, souffler, contredisant les météorologistes locaux qui avaient misé sur un passage au loin de l’orage.
Malgré ces conditions défavorables, il semblerait que la fête continuait à couver sur le terrain de sports de la rue Emile Zola si l’on en croit l’incident survenu aux alentours de 23 heures.
Une rixe survenue, paraît-il, dans les vestiaires communaux (normalement fermés à la fête) ou tout du moins sur l'emprise du terrain de sports (interdit à la fête) a entraîné l’intervention de la gendarmerie et des pompiers avec l’évacuation d’un blessé en direction de l’hôpital Bel-Air. Certains des mis en cause étaient extérieurs à la localité.
Ces faits n’ont pas fait l’objet d’un signalement. Ce n’est que le lendemain qu’ils ont été portés à la connaissance de la mairie par la gendarmerie locale.
La poursuite de la fête tout autant que la non-information de la mairie des incidents survenus, constituent ce que l’on pourrait appeler pudiquement une grave anomalie.
La première de ces conséquences sera l’obligation pour la commune de remettre les choses à plat et de se garantir de toute possible mise en cause de sa responsabilité.
Sur 273 inscrits, ils sont 176 à s’être déplacés pour venir voter. Ce qui correspond à un taux de participation de 64,47 %.
